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Les côtes du Rhône parient sur l'éveil nippon

La vigne - n°113 - septembre 2000 - page 0

Les analystes sont unanimes : au Japon, le vin n'est plus réservé aux amateurs, c'est un produit de grande consommation. Même si le marché a connu une forte augmentation en 1998, puis un recul conséquent en 1999, ils considèrent que ce débouché amorce une croissance plus régulière et ' plus mature '.
Les vins français y restent la première référence. Comme l'ensemble des appellations hexagonales, les côtes du Rhône ont subi les à-coups du marché nippon en 1998-1999 : ' Nous avons perdu 47 % en volume. L'ensemble du marché des AOC françaises a reculé de 43 % ', explique Jérôme Villaret, d'Inter-Rhône. Comme ses homologues, l'interprofession souhaite travailler le marché nippon car les enquêtes mettent en avant la constante progression de la consommation de vin rouge, grâce au succès du paradoxe français. Dans ce contexte, l'objectif est de faire passer le slogan du vignoble : ' Think red, think côtes du Rhône ' (' Pensez rouge, pensez côtes du Rhône ').
Le Japon est le huitième marché en volume des côtes du Rhône et le neuvième en valeur. Pour l'instant, Inter-Rhône souhaite promouvoir des actions de communication ciblées vers les professionnels (grande distribution, importateurs, prescripteurs) via des mini-expositions sur place ou des voyages de découverte du vignoble des côtes du Rhône. Puis l'interprofession intensifiera sa stratégie commerciale en 2001.
Après le fort recul enregistré en 1999, les derniers chiffres montrent que l'exportation repart en 2000. Les stocks ont été assainis et le marché confirme la progression de la demande intérieure en vins rouges. A fin avril, les côtes du Rhône enregistraient + 12 % en volume et + 15 % en valeur par rapport à la même période en 1999. De quoi dynamiser les opérateurs refroidis par le second Vinexpo asiatique, organisé à Tokyo. La trentaine d'exposants venus des côtes du Rhône avaient souhaité un regroupement de leurs stands afin d'optimiser leurs efforts de communication. Les organisateurs n'ont pas accédé à leur demande, au grand dam des professionnels français.

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