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archiveXML - 2001

Tractations autour des capsules fiscales

La vigne - n°118 - février 2001 - page 0

Toutes les bouteilles de moins de 3 l quittant un chai pour être expédiées en France doivent être recouvertes d'une capsule fiscale. Cette disposition introduite par la réforme des contributions indirectes déplait aux Bordelais pour deux raisons. Les bouteilles des grands châteaux sont expédiées avec un document d'accompagnement. Elles ne portent pas de Marianne fiscale et sont habillées d'une capsule gravée au nom du château. Par ailleurs, ceux qui vendent en bouteilles au négoce n'habillent pas les cols car ils ne savent pas à quel marché elles sont destinées. C'est le négociant qui le fait dès qu'il connaît ses clients. Dans ce cas, les douanes conseillent de poser systématiquement des capsules fiscales et de se faire rembourser les droits liés aux vins exportés. Mais les Bordelais trouvent cette solution trop paperassière. Début février, ils en réclamaient une autre. Pour leurs grands crus, les négociations étaient plus avancées. Deux solutions étaient évoquées : soit utiliser des collerettes fiscales, soit poser le timbre fiscal sur la jupe. Ceux qui cirent leurs bouteilles bénéficient également de deux options : inclure un timbre dans la cire ou poser une collerette en travers du goulot.

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