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archiveXML - 2001

Les effervescents tirés vers le bas

La vigne - n°119 - mars 2001 - page 0

Le marché des effervescents représente 146 millions de cols (équivalent 75 cl) sur l'année 2000 en grande distribution, dont 30 % pour le champagne avec une perte de 10 % en volume (par rapport à 1999). Le prix moyen d'une bouteille de champagne, en hypermarché ou supermarché, est de 95 F TTC. Plus de 7 m de linéaire sont accordés à ce produit valorisant, mais malgré cette large offre et le soutien promotionnel accru, la demande du champagne est en baisse.A l'inverse, les cuves closes (43 % du marché en volume) et les effervescents AOC (22 %) progressent respectivement de 1 et 4 % en 2000 (par rapport à 1999). La moitié des cuves closes est constituée de mousseux basiques. Ces produits sont en progression de 2 % en volume, soit 35 millions de cols vendus sur l'année. Leur prix moyen est de 6,70 F/col. A 23 F, la catégorie des marques nationales représente près de 21 millions de cols de ' blancs de blancs ', mais ce chiffre stagne en volume et en valeur au cours de l'année 2000. L'ensemble des muscats, dont le prix moyen est de 11 F, est aussi en perte de vitesse face à l'essor des mousseux basiques. Leur volume est de 3,9 millions de cols. En terme d'indice de consommation, c'est-à-dire de ratio entre les ventes réalisées par région corrigées par le poids de la population de la région, le Nord et l'Ouest-Nord arrivent en tête pour les mousseux basiques. La région Nord est d'ailleurs la plus consommatrice de cuves closes et de vins effervescents AOC, tels que les crémants. L'offre des mousseux basiques reste restreinte comparativement à celle des marques nationales. En hyper, cinq références de mousseux basiques par magasin, avec un linéaire proche de 1,50 m, font face à vingt références de marques nationales et un linéaire de 4,30 m ! Mais l'attraction du faible prix des mousseux basiques compense ce manque d'exposition puisque les ventes moyennes hebdomadaires de mousseux basiques sont de 260 cols, contre 176 cols pour les marques nationales. En 2000, le marché des effervescents subit donc la loi du sablier : tiré par le bas par les mousseux basiques et par le haut par les crémants.

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