L'Institut national des appellations d'origine est-il trop dogmatique ?

Une revue technique australienne qui compare l'Inao au kremlin, ' empêtré dans la terre glaise du passé '... Des vignerons français qui accusent l'Institut de les lancer dans la course à la compétitivité avec un corset de règles qui les étouffent... Les temps sont durs pour l'établissement public sexagénaire ! Malgré ces critiques, l'Inao est sur tous les fronts : agrément, culture raisonnée, hiérarchisation, machine à vendanger... Autant de sujets sur lesquels il prend position, s'exposant aux feux nourris de ses détracteurs. Ceux-ci vivent d'autant plus mal ces ' recadrages ' qu'ils pensent que l'Institut outrepasse ses fonctions. A l'aube du troisième millénaire, l'Inao est confronté à deux écueils : trop silencieux, il devient une ' coquille vide ' entraînant avec lui ce fleuron de la viticulture française qu'est l'AOC. Trop péremptoire, il tombe dans le dogmatisme et se discrédite dans l'esprit des vignerons.