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Cognac et armagnac : des marchés de niche

La vigne - n°122 - juin 2001 - page 0

Sur un an (mai 2000 à avril 2001), dans les GMS françaises, le cognac et l'armagnac ne représentent que 1,2 % du marché des alcools en volume, soit un CA de 396 MF. Le prix moyen du cognac est de 118 F/l, contre 122 F pour l'armagnac. Cette écart est lié au poids des petits conditionnements pour le cognac, alors que l'armagnac reste un marché en bouteilles.La saisonnalité du cognac est très marquée en fin d'année puisque les ventes sont multipliées par 2,5 par rapport à moyenne mensuelle. En fin d'année, l'offre est étoffée avec des produits haut de gamme et le soutien promotionnel atteint 15 % des volumes vendus. L'armagnac est dans le même cas, même si la saisonnalité est moins marquée et que les produits festifs de ce vignoble restent plus abordables. Le soutien promotionnel pour ces deux marchés est seulement de 7 %. En comparaison, le marché des whiskies connaît une part de volume promotionnel de 17 % et celui des apéritifs à base de vin (vermouth), floc et pineau de 13 % ! En terme de régionalisation, le Nord présente le poids le plus important pour les cognacs et les apéritifs et évolue positivement. Les cognacs progressent en Bretagne et en Normandie. Au niveau national, le floc et le pineau gagnent 4 % en volume avec un prix moyen stable de 54 F/l. Ce marché connaît une double saisonnalité : été et fin d'année. Pour être pratiquement complet avec les produits des Charentes et du Gers, signalons que même s'ils ne représentent que 18 000 hl, les VDP des côtes de Gascogne et des Charentes progressent de 13 % en volume, via un assortiment plus large au sein des magasins qui les référencent. Le marché reste dominé par les blancs.

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