Désormais, pour le BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne), il y aura un avant le 26 juin 2001, et un après. Ce jour-là, l'interprofession a présenté, lors de son assemblée générale, le résultat de quatre années de réflexion : un projet de rupture concernant les actions, le fonctionnement, la communication ou les moyens mis en oeuvre. Concernant la qualité, le suivi en aval de la qualité verra ainsi son budget multiplié par quatre pour atteindre 2 MF dès 2003. Les professionnels se sont aussi prononcés en faveur de la mise en bouteilles obligatoire dans la grande région de production (le Beaujolais inclus) dans un délai maximum de cinq ans. Avec la communication, on souhaite valoriser les efforts qualitatifs entrepris auprès des prescripteurs, mais aussi en direction des consommateurs en France et sur les marchés à l'exportation. La mention ' vin de Bourgogne ' ou ' grand vin de Bourgogne ' devrait par ailleurs apparaître obligatoirement sur les étiquettes afin de faciliter l'identification de la région par les consommateurs. La mise en place de ces projets suppose une augmentation des moyens. La hausse des cotisations a été votée le 26 juin, après plusieurs années de stabilité. De 2001 à 2006, elles seront multipliées par 2,7 et passeront de 14,5 à 39,3 c/col de 0,75 cl pour les villages et premiers crus, de 8,4 à 22,8 c pour les régionales et de 20,6 à 55,8 c pour les grands crus. La totalité des fonds nouveaux financera des actions, le budget de fonctionnement du BIVB devant, lui, rester stable. Le budget interprofessionnel passera ainsi de 28 MF en 2001 à 57 MF en 2006.