Les responsables sont plusieurs bactéries et levures présentes naturellement sur la pellicule des baies. Elles se développent grâce aux sucres provenant des fissures de la pellicule ou sur les plaies provoquées par les guêpes, abeilles, fourmis, vers de la grappe et les oiseaux.Le vecteur et l'amplificateur sont la drosophile. Cette mouche s'alimente de jus issu des baies atteintes de pourriture acide et y pond. La baie devient sensible après les pluies d'été, qui provoquent des microfissures, notamment proches du pédicelle. Plus elle est mûre, plus elle libère d'exsudas sucrés métabolisés par les micro-organismes attirant les insectes. Le cercle vicieux s'amorce lorsque la baie présente des fissures ou des morsures et que les bactéries pénètrent et métabolisent son jus. La pourriture acide s'installe. Seuls le tri et l'élimination des grappes pourries restent efficaces.