L'institut australien de recherches sur le vin (Awri) a publié de nouveaux résultats issus de l'étude comparative présentée dans La Vigne n° 124 en page 41. Cette fois, ils portent uniquement sur la teneur en SO 2 libre au bout de 21, puis de 24 mois après le bouchage. Quatre bouchons maintiennent des niveaux nettement supérieurs à la limite de 10 mg/l en dessous de laquelle le vin, un sémillon 99, s'oxyde. Mais deux d'entre eux, le Rote et l'Altec, ont causé d'autres défauts. Finalement, après 24 mois, deux modèles s'en sortent bien : One plus one et le bouchon en liège naturel de catégorie 2 et de 44 mm de long. Le second donne des résultats plus irréguliers que le premier. Avec lui, les niveaux de SO 2 libre varient d'une bouteille à l'autre. Jusqu'à 18 mois, le bouchon de catégorie 3 lui était équivalent. Mais en bout de course, il s'écroule. Au départ, l'Awri avait mis 14 bouchons en comparaison. Il en avait éliminé un au bout de 6 mois car il avait gravement déprécié le vin. Si l'on en croit ses résultats, il n'y a pas un bouchon synthétique qui permette de conserver le fruité d'un vin blanc pendant deux ans. Avec eux, on pensait pourtant avoir trouvé le remède au goût de moisi. C'était oublier que le bouchon ne doit pas seulement être neutre, il faut aussi qu'il préserve le SO 2 libre !