L'institut australien de recherches sur le vin (Awri) vient de publier la troisième série de résultats de sa comparaison de 14 bouchons.
L' Awri a mesuré la teneur en SO2 libre trente mois après avoir bouché les bouteilles. Rappelons qu'elles contiennent un sémillon 99 (voir La Vigne n°124 et 125), un vin qui s'oxyde dès que la teneur en SO 2 libre chute en dessous de 10 mg/l. ' La tendance des bouchons techniques (One plus One et Altec) à conserver plus de SO 2 que les bouchons synthétiques s'est poursuivie ', lit-on dans le compte-rendu d'essai. Le classement des bouchons selon leur aptitude à retenir le SO 2 libre n'a donc pas été modifié. En tête, on retrouve le Rote, un bouchon à vis qui ferme de manière tellement hermétique qu'il a provoqué une réduction du vin. En seconde position vient l'Altec de Sabaté. Mais il était contaminé par des trichloranisoles qui ont conféré un goût de moisi au vin. En troisième, le One plus One d'Amorim. En quatrième, un bouchon en liège naturel de classe 2 et de 44 mm de long. Trente mois après le bouchage, ces quatre bouchons sont les seuls à maintenir plus de 10 mg/l de SO 2 libre. L'Awri a également précisé que le bouchon Tage qu'il a utilisé n'avait pas été fourni ni fabriqué par Novembal. Il venait d'un fabricant californien.