ImprimerEn août, l'institut australien de recherches sur le vin a publié la quatrième série de résultats de sa comparaison de quatorze bouchons.
La nouvelle livraison de l'institut australien de recherches sur le vin (Awri) a fait au moins un heureux : NuKorc. Cette société s'est empressée de faire savoir qu'elle restait en tête de sa catégorie. Trente-six mois après la mise, son bouchon synthétique préserve mieux le SO2 libre que ses concurrents. Or, les Australiens ont remarqué qu'il s'agit là du paramètre déterminant de l'état de fraîcheur du vin, un sémillon de 1999. En dessous de 10 mg/l de SO 2 libre, il s'oxyde. Après trente-six mois, il en reste 9 mg/l dans les bouteilles bouchées par NuKorc. Ce dernier arrive à égalité avec le bouchon en liège naturel de 44 mm de long et dépasse celui de 38 mm. En revanche, il est moins performant qu'un bouchon à vis dénommé Rote et que deux bouchons constitués de liège : Altec et One plus one (ou Twin top).
Mais Rote a provoqué des goûts de réduit, et Altec des goûts de moisi. Ce dernier engendre une contamination en TCA extrêmement basse (1 à 2 ng/l). Malgré cela, elle est perceptible. Par ailleurs, la pollution par les TCA des autres vins bouchés par du liège naturel ou reconstitué ne cesse de progresser. En avant-propos de sa publication, l'Awri précise que les bouchons actuellement vendus peuvent être différents de ceux qu'il a utilisés le 26 mai 1999, jour de l'embouteillage. Un nouvel essai mis en route aujourd'hui ne donnerait pas forcément le même classement.