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archiveXML - 2001

S'adapter au marché ne sera pas sans conséquence pour nos vignerons

La vigne - n°127 - décembre 2001 - page 0

'Jamais nous ne privilégierons l'arrachage ! Nous avons connu les gros arrachages des années 1987-1992 et cela n'a pas résolu les problèmes. De même pour la distillation obligatoire, c'était autrefois un garde-fou en amont mais, aujourd'hui, il faut un diagnostic plus fin. Il faudra être plus raisonnable sur les hauts rendements : sur ces marchés, d'autres seront toujours plus compétitifs. Mettons tout à plat avant de monter un plan d'action. Le groupe de travail, mis en place à la suite du rapport Berthomeau, a ainsi le mérite d'exister. En Espagne, on a beaucoup planté ; on y distille aussi, comme en Italie ; en France, la consommation des vins de table plonge. Il est évident que s'adapter ne sera pas sans conséquence, notamment pour des vignerons en perdition. Il faut qu'ils se retirent dignement, notamment sur le plan des retraites. On doit arracher nos cépages dépassés et restructurer, d'autant que les aides sont importantes. Le gros travail est aussi en aval, des groupements de producteurs se sont ' endormis '. Mais on avance jamais aussi vite qu'on le voudrait. '

(1) Comité économique des vins du Languedoc-Roussillon.

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