'Je souhaite que les actuelles taxes parafiscales décidées par le gouvernement soient remplacées par des taxes fiscales, votées par le Parlement et affectées à l'Anda. Sur le fond, le système actuel, qui s'applique à tous les secteurs de production, me semble bon. Quand un vigneron paie 15,24 euros (100 F) via le versement de sa seule taxe produits, 7,01 euros (46 F) vont au financement d'actions viticoles engagées par l'ITV. Mais attention, d'autres actions, financées par l'Anda, peuvent le concerner, que ce soit au niveau de sa chambre d'agriculture, de sa fédération régionale des coopératives, de ses stations expérimentales locales ou sur des sujets plus horizontaux (CTE, installation des jeunes...). L'Anda joue un rôle essentiel puisqu'elle assure la cohérence des programmes mis en oeuvre. Parmi les évolutions concevables, on pourrait réfléchir à un système qui donne davandage de place aux filières de production. La contribution de la viticulture au développement correspond au poids économique qu'elle représente dans le secteur agricole. Toute contribution supplémentaire décidée par chaque filière lui est intégralement affectée. Certains programmes sont indispensables et par nature transversaux (environnement, production raisonnée, produits phytosanitaires...), que nous avons des devoirs de solidarité entre les filières, les régions et les hommes et qu'ensemble, nous avons plus d'influence, notamment sur la recherche. '