ImprimerLe marché des côtes-de-provence rosés affiche une belle progression des cours du vrac. A la fin du mois de février, le prix moyen cumulé de l'hectolitre avoisine les 107 (702 F), soit + 10 % par rapport à la même période en 2001.
Les côtes-de-provence surfent sur la vague de la consommation des vins rosés, en développement depuis deux ans. Depuis le début de la nouvelle campagne, le cours de l'appellation a le vent en poupe, avec un prix moyen pondéré qui avoisine les 107 euros/hl (702 F), soit une hausse de 10 % par rapport à l'année dernière. Après les très bonnes années 1995-1996, où la moyenne annuelle avait dépassé les 121 euros/hl (794 F), l'appellation n'avait cessé de perdre des points en valeur pour atteindre, sur la dernière campagne, 95,50 euros/hl (626 F). ' Le très bon rapport qualité-prix de 2000-2001 a permis de regagner des référencements ', note un analyste. La demande étant soutenue, les cours aujourd'hui sont mieux valorisés.
Les moyennes communiquées par l'interprofession recouvrent des fourchettes de prix assez larges. A titre d'exemple, le cours moyen cumulé du rosé à fin janvier (106,45 euros/hl, soit 698,27 F) cache des réalités de qualités disparates, puisque près de 8 % des volumes se sont échangés à moins de 91 euros/hl (600 F), 54 % entre 91,60 et 106 euros/hl (fourchette de 601-695 F), 36 % entre 106 et 122 euros/hl (fourchette de 695-800 F) et 2 % à plus de 122 euros/hl (800 F).
A la fin du mois de février, les disponibilités sur le marché du vrac étaient très faibles, selon les courtiers. ' Malgré une récolte importante en volume, légèrement plus faible que le record de l'année 2000, il n'y a quasiment plus rien à vendre aujourd'hui ', constate Jean-Pierre Pissot, président du syndicat des courtiers du Var. Pour la plupart de ces professionnels, une partie de la production a dû se constituer une réserve de vins à vendre en bouteilles. Si les volumes ne sont pas écoulés par ce biais, on peut penser qu'il y aura un petit reliquat pour le marché du vrac d'ici à la fin du printemps.