Leur structure haute limite les risques de contamination par les maladies du bois.
Les vignerons font moins de plaies de taille aux plants à hautes tiges. Tout d'abord lors de la taille de formation, et par la suite grâce à l'absence d'épamprage sur le tronc. Il est donc logique de penser que ces plants risquent moins les contaminations par les champignons responsables des maladies du bois. L'avenir permettra de vérifier cette hypothèse.
L'un des points faibles des hautes tiges est l'absence de protection contre le gel de V. vinifera, soit par le labour de chaussage, soit par une couche de neige. En cas de gelée d'hiver, on ne pourra pas les recéper à partir des pampres.
En revanche, pour changer d'encépagement, le regreffage est plus facile.
Un aspect important est de bien choisir la longueur du porte-greffe en tenant compte de la hauteur d'établissement de la souche. Ce qui suppose une entente préalable au greffage entre le vigneron et le pépiniériste.