'J'estime que la règle des 100 % est légitime. Dès lors que le nom du cépage est indiqué sur l'étiquette, le consommateur doit être sûr de ce qu'il boit. Si un producteur souhaite introduire un deuxième cépage dans son assemblage, il a la possibilité d'indiquer le nom de ce cépage sur l'étiquette. Au-delà de deux cépages, on revient à un vin de pays générique. La législation française reste la plus 'normale'. Les autres pays ont des règles plus larges sur ce point, mais aussi sur le problème des copeaux, des arômes, des colorants... En s'attaquant à la règle des 100 %, on peut aller très loin. Par ailleurs, dès lors que l'on accepte de déroger à la règle, ne serait-ce que pour 1 %, comment savoir que l'assemblage s'arrête bien à 15 % et non à 20, 30, ou même 40 % ?
Je ne dis pas qu'un vin de cépages à 100 % sera meilleur qu'un vin à 85 %, mais c'est une question de principe. Le consommateur qui achète un vin de cépages merlot et qui apprend ensuite, qu'en réalité, il y a 15 % d'autres cépages dans la bouteille peut être déçu et perdre confiance. '