ImprimerLe Vinitech adopte une nouvelle signature afin de revaloriser les technologies vitivinicoles auprès des professionnels et des consommateurs. Toutefois, il clôturera une année globalement morose pour notre filière.
'Pas de grand vin sans grande technique ', tel est le leitmotiv de cette nouvelle édition du Vinitech, qui se tiendra au parc des expositions de Bordeaux-lac, du mardi 3 au vendredi 6 décembre 2002. Ce salon mondial des équipements et techniques de la vigne, du vin et des spiritueux, accueillera près de huit cent cinquante exposants représentant plus de mille marques, répartis sur plus de 37 000 m². Cinquante mille visiteurs de soixante nationalités différentes sont attendus. Afin d'améliorer l'accueil, les organisateurs ont réalisé des travaux d'aménagement pour accroître la surface d'exposition de 1 000 m². Les exposants seront répartis en quatre secteurs d'activité, avec un profil de répartition des surfaces à priori équivalent à l'édition de l'année 2000, à savoir : 14 % pour les services, 24 % pour l'emballage, 29 % pour le secteur vinicole et 33 % pour le secteur viticole.
Les conférences Vinitech, le colloque Mondiaviti et la remise des trophées Vinitech 2002 constitueront les temps forts de cette manifestation.
Mais l'originalité de cette édition tient à la réalisation, en mai dernier, d'une enquête sur les grandes mutations qui ont marqué la vigne et les vins en France ces vingt dernières années, et sur celles à venir. Pour cela, les organisateurs du Vinitech ont fait appel à l'institut d'études Gaultier & Associés, qui a interrogé les professionnels de la filière au sein des grandes régions viticoles françaises.
Il ressort de cette étude que la viticulture a connu, en une décennie, plus d'évolutions qu'au cours du siècle dernier. La France demeure un pays leader en matière de recherche et de développement, et bénéficie d'une grande capacité d'adaptation. C'est ce qui fait sa force. Quant à l'avenir, production raisonnée, respect de l'environnement et des traditions, de la qualité et de la santé constitueront les objectifs des vignerons. Toutefois, même si la filière est solide, les épisodes de destruction de vins dans le Beaujolais et le Midi, et les inondations dans le Gard resteront présents dans tous les esprits.