Avec l'expérience, les préconisations ont changé

Depuis le début des années 1990, la technique de micro-oxygénation s'est affinée. Les essais en caves ont fait évoluer les préconisations. L'apport d'oxygène commençait, autrefois, après fermentation malolactique, sur vin sulfité. On préférait ne prendre aucun risque. Depuis quelques années, l'apport d'oxygène est préconisé plus précocement, dès la fin de la fermentation alcoolique. On a, en effet, remarqué que les gains en couleur et en structuration étaient ainsi supérieurs, et que cela était réalisable sans prendre de véritable risque.
Cette phase de travail entre les fermentations alcoolique et malolactique dure une quinzaine de jours. Dans les caves, où la malo risque de partir vite, on peut pratiquer un léger sulfitage ou ajouter du lysozyme qui retarde le départ en fermentation.