L'entonnage facilité

La surveillance de l'entonnage et du soutirage des fûts s'allège. Techla (Loiret) a développé un pistolet entonneur à arrêt automatique, fonctionnant sur batterie. La hauteur de rem- plissage est réglable. Seule contrainte : il faut travailler par gravité, avec une pompe à arrêt automatique ou dotée d'un by-pass. Dionytec (Gironde) présentait une canne d'entonnage et de soutirage, sur laquelle il a fixé un bouton pour enclencher à distance une pompe à queue de cochon. La canne est pourvue d'un détecteur de niveau, qui stoppe la pompe lorsque le fût est plein. L'ensemble (canne et pompe) forme un tout. Enfin, VVM/AMP (Gironde) proposait deux matériels d'entonnage : l'un est muni d'une pompe péristaltique (Variflo), réduisant sa vitesse à l'approche du plein pour éviter tout débordement ; l'autre peut être doté de deux têtes pour entonner autant de barriques d'un coup, et disposant d'une vanne à fermeture automatique sur la pompe.
Côté nettoyage, la société espagnole Ekinsa (Gironde) lance, en France, ses trains de lavage automatisés : la machine prend en charge le soutirage, le lavage et le remplissage. Le système modulaire reste adaptable aux besoins du chai (de 10 à 60 000 fûts). Le nettoyage automatisé a d'ailleurs fait l'objet d'une citation lors du palmarès pour la société Moog (Suisse) et son Duplex. A noter la présentation d'une barrique de vinification en rouge par la Tonnellerie Garonnaise. Sur l'un de ses fonds sont fixées deux barres transversales, qui cassent le chapeau de marc lorsqu'on roule la barrique. Ce même fond comprend une trappe de décuvage.