Le respect de la vendange et l'élimination des débris végétaux sont deux des principales préoccupations des viticulteurs. Sthik (Charente-Maritime) lance deux bennes dans cet esprit. L'une est munie d'une vis à pas variable. Le pas le plus important se trouve du côté de l'évacuation. Cela permet de vider en priorité cette partie de la benne, contrairement aux vis classiques. Il n'y a donc pas d'accumulation de raisins sur la goulotte de sortie.
Leur tassement est limité. Pour les réfractaires à la vis, une benne à bec vibrant peut alimenter les tables de tri ou les égrappoirs (grâce à une hauteur de levage de 2,70 m) par gravité, en répartissant la vendange de façon homogène et sans compactage. Agrifoy (Gironde) propose une benne à bande (largeur 60 cm) permettant une vidange totale à plat et limitant la trituration par rapport à une vis sans fin. Toujours dans l'optique du respect de la vendange, l'entreprise adapte le système de pompe péristaltique à la vendange fraîche. En matière d'égrappage, Egretier (Aude) lance son Egrenoir version IV, qui se distingue par un tambour à pliage accordéon sur l'extrémité. Les plats pleins de l'accordéon retiennent les feuilles et les brisures de rafles. Quant à l'engouement pour les tables de tri, il suscite un certain nombre d'améliorations. La société Demoisy (Côte-d'Or) lance son ' Opération zéro vert en cuve ', une table de tri vibrante munie d'une grille en plastique, accrochant moins les débris végétaux que l'Inox.