Sur les stands des firmes, les sujets de discussions ne manquaient pas. Entre la Note nationale mildiou , sortie juste avant le salon (voir p. 28), les nouvelles dispositions sur les mélanges et l'homologation de produits, les molécules qui disparaissent et celles en attente d'autorisation de vente, on ne savait plus où donner de la tête. Seule Sipcam-Phyteurop était venue avec un produit récemment homologué : le Cockpit, un antibotrytis à base de mépanipyrim. Il sera mis en vente au cours du printemps 2003. Les autres firmes devront sûrement patienter davantage. BASF Agro attendait l'homologation du F 500, un QoI à large spectre. Elle travaille aussi sur un antibotrytis à base de boscalid. DowAgroSciences espérait l'homologation rapide de son insecticide Spinosad, et d'un antimildiou à base de Zoxium et de mancozèbe, qui sera distribué en comarketing avec Philagro. La firme profitait du salon pour expliquer qu'elle n'était pas à vendre. Dans les tuyaux de Cerexagri, deux antimildious à base de benthiavalicarb, associé à du mancozèbe et à de la bouillie bordelaise. Syngenta attendait l'homologation d'une association de méfénoxam et de folpel. DuPont espérait celle de son insecticide à base d'indoxacarbe et prévoyait, à partir de 2004, des associations de famoxadone et de molécules de contact.
Enfin, Bayer attendait l'autorisation de vente de son insecticide à base de méthoxyfénozide. ' Les autorités françaises sont plus pointilleuses ', constate une firme. Récemment, elles ont demandé aux firmes d'étoffer leurs dossiers en y ajoutant des résultats d'essais de leurs produits inclus dans des programmes.