Depuis juillet dernier, des contacts ont été pris entre les producteurs de vins (AGPV) et les négociants pour que ces derniers participent plus activement au financement de l'ITV. En marge de cette discussion, l'Institut avait adopté à l'automne dernier - un peu précipitamment ! - un projet de doublement de son budget. L'EGVF (Entreprise des grands vins de France) avait alors répondu que les négociants étaient d'accord sur la nécessité de stimuler la recherche vitivinicole française.
Mais, au préalable, ils estiment qu'il faut clarifier les missions de chacun. Il est vrai qu'entre l'Inra, l'ITV, les chambres d'agriculture, les facultés ou les interprofessions, l'absence de cohérence est réelle. Ce préalable n'étant pas réglé, le dossier reste en attente. Par ailleurs, les négociants souhaiteraient que l'aval soit mieux pris en compte. Un dossier est prioritaire pour eux, celui des ingrédients allergènes qui devront être mentionnés sur les étiquettes d'ici à quelques années. Ils aimeraient que l'on étudie les risques d'allergie générés par l'ajout d'auxiliaires technologiques dans le vin. L'Afed (Association française des éleveurs, embouteilleurs et distributeurs de vin), de son côté, n'a pas mis de conditions préalables à une éventuelle participation, excepté celle de s'intéresser davantage à l'aval.