Les grandes surfaces (hors hard discount) ont vendu, au cours de l'année 2002, 9,909 Mhl de vins tranquilles, selon le bilan publié par l'Onivins à partir du panel d'Iri-Secodip. 2002 s'est donc achevée par une nouvelle diminution des volumes de vins commercialisés, avec une perte de 2,5 % par rapport à 2001. Ce recul s'inscrit dans une tendance à la baisse : - 1 % en 1999, - 3 % en 2000 et - 4 % en 2001. Le chiffre d'affaires du rayon vin reste stable avec 3,130 milliards d'euros (+ 0,3 %). Les experts de l'office notent un tassement de la valeur des ventes de vins tranquilles en supermarchés (magasins de plus de 400 m²), mais une croissance en hypermarchés (plus 2500 m²).
Toutes les couleurs reculent en volumes : - 3 % pour les rouges, - 1 % pour les rosés et les blancs.
En revanche, l'analyse des résultats par catégories de vins indique que les appellations ont baissé en volume (- 2,5 %), mais stabilisé leur chiffre d'affaires (+ 0,6 %), alors que les vins de table enregistrent un double recul (- 4,7 % en volume et - 4,2 % en valeur). A l'opposé, les ventes de VDP sont restées fermes (+ 0,3 % en volume et + 2,4 % en valeur). ' Dans le segment des VDT, on note des évolutions opposées entre les VDT français et les VDPCE (vins de différents pays de la communauté européenne) ', souligne-t-on à l'Onivins. La demande sur les premiers a progressé de 6 % en volume et 4 % en valeur, alors que les seconds voient leurs volumes plonger de 23 %, en dépit d'un prix moyen en baisse de 1,7 %.
Le détail des ventes de vins d'appellation montre que toutes couleurs confondues, seule la Bourgogne enregistre une progression de sa commercialisation. Parmi les évolutions les plus défavorables, on note la baisse en volume et en chiffre d'affaires des vins du Languedoc-Roussillon (- 7,5 % et - 4,2 %) et du Beaujolais (- 7,5 % et - 6 %).