ImprimerL'honneur des vignerons est lavé , estime Michel Bosse-Platière, président de l'interprofession beaujolaise.
C'est avec une certaine satisfaction que les 63 organisations professionnelles du Beaujolais ont accueilli le délibéré, rendu par la cour d'appel de Lyon le 13 août dernier, confirmant la condamnation de Lyon Mag pour dénigrement. En juillet 2002, ce mensuel lyonnais avait publié une interview du dégustateur François Mauss, déclarant que les viticulteurs du Beaujolais ' étaient tout à fait conscients de commercialiser un vin de merde '.
La cour d'appel a réduit le montant des indemnités à verser aux organisations professionnelles. Elles les a fixées à 75 993 euros, alors que le tribunal de grande instance de Villefranche-sur-Saône les avait établies à 254 143 euros au mois de février 2003.
' L'honneur des vignerons est lavé par rapport à cet article diffamatoire , estime Michel Bosse-Platière, président de l'Union interprofessionnelle des vins du Beaujolais. Contrairement à ce qui a pu être écrit dans de nombreux journaux, nous ne souhaitions pas la mort de Lyon Mag. Pour preuve, nous ne réclamerons pas le versement de l'indemnité. Nous souhaitons juste que nos frais judiciaires soient couverts. Nous ne refusons pas le droit à la critique, mais seulement au dénigrement. Pour nous, l'affaire Lyon Mag est close. '
Le directeur de la publication de Lyon Mag a annoncé son intention de demander un pourvoi en cassation.