Dès le début des années 90, le marché de l'armagnac a fortement chuté. Il a redémarré en 2001 mais, depuis, il stagne. Celui du vrac reste pratiquement inexistant, les prix étant au plus bas et les stocks gonflés à bloc. En 2002, sur ce segment, les sorties ne représentaient, en France, que 666 hl d'alcool pur, contre 6 084 hl pour celles en bouteilles. Seuls 758 hl de vrac sont partis à l'export, contre 4 264 hl en bouteilles. Parmi les principaux pays importateurs, les marchés espagnol, italien, andorran et russe ont progressé, respectivement, de 10 %, 8 %, 3 % et 72 % au premier semestre 2003. En revanche, ceux de Grande-Bretagne, d'Allemagne et des Etats-Unis accusent des baisses de 20 %, 12 % et 12 %.
En France, le marché est dominé par la grande distribution, qui représente à elle seule environ 50 % des ventes totales d'armagnac en bouteilles. Or, l'armagnac est peu présent dans ce circuit avec seulement, en moyenne, 2,6 références et une offre axée sur l'entrée de gamme.