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archiveXML - 2004

En Anjou, Olivier Lecomte travaille ses vignes pour 450 euros/ha

La vigne - n°151 - février 2004 - page 0

Les 65 ha du château de Passavant sont désherbés mécaniquement ou enherbés. Selon Olivier Lecomte, le travail du sol emploie une personne à plein temps.

Les vignes du château de Passavant, à Passavant-sur-Layon (Maine-et-Loire), sont plantées à une densité de 4 500 pieds/ha, avec un interrang de 1,80 m. Les terres sont limoneuses avec des morceaux de quartz sur les trente à quarante premiers centimètres. Ensuite, la roche est schisteuse. Afin de ne pas l'effriter, Olivier Lecomte pratique un travail du sol superficiel. Les vignes sont chaussées avec une vieille charrue après les vendanges. En mars-avril, elles sont déchaussées à l'aide de l'interceps hydraulique de Boisselet, le Starmatic. Cette opération nécessite, en moyenne, trois heures et demie par hectare. Ensuite, au cours de la saison, des lames plates sont passées deux à quatre fois, à raison de deux heures trente par hectare.
Dans l'interrang, Olivier Lecomte pratique l'enherbement ou le travail du sol, suivant les zones. Dans ce dernier cas, il passe les disques en mars-avril afin d'enfouir le compost. Puis, il utilise un Actisol, à la même fréquence que les lames. Il ne passe pas les deux outils simultanément afin de ' se concentrer sur chaque travail '. En outre, avec l'Actisol, le travail est plus rapide : un passage dure quarante-cinq minutes. Pour des travaux ponctuels, Olivier Lecomte dispose d'un rotavator, mais l'utilise avec parcimonie : ' Il a tendance à lisser la terre. ' Du fait de la présence de quartz, les outils s'abîment rapidement. Pour y remédier, Olivier Lecomte met du carbure de tungstène sur les pièces d'usure de ses Starmatic et de son Actisol.
Pour tracter les outils, il a recours à un interligne de 60 ch, à quatre roues motrices. Il explique son choix : ' Je vais plus droit. Je peux me concentrer sur les outils à l'arrière . '
Au niveau de la main-d'oeuvre, cela nécessite une personne à temps complet de mars à août, plus une ou deux autres ponctuellement. Au total, le travail du sol lui revient à 450 euros/ha environ.

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