Au cours de cette expérimentation, l'ITV de Narbonne a vérifié l'état de propreté des différents matériels par la technique de l'ATPmétrie, qui permet d'évaluer la charge en micro-organismes. Ces contrôles ont mis en évidence que même le niveau d'hygiène le plus strict n'était pas parfait. Les valeurs d'activité biologique les plus élevées sont relevées sur les égrappoirs et, dans une moindre mesure, sur les pressoirs.
Quand le nettoyage est poussé, leur niveau de saleté est comparable à celui des cuves de fermentation malolactique du protocole d'hygiène normale. Le poids de ces matériels dans le niveau d'hygiène global de la cave est très élevé. Leur impact sur la qualité du vin n'est pas déterminant.
Ce critère ne dépend pas seulement du niveau de propreté, mais aussi du temps de contact entre les raisins ou le vin et le matériel.