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archiveXML - 2004

Faut-il baisser les rendements pour éviter la surproduction ?

La vigne - n°153 - avril 2004 - page 0

Lors d'une conférence de presse, le 14 janvier dernier, Denis Verdier, président de la CCVF (Confédération des coopératives vinicoles de France), a prévenu : ' Là où il y a des stocks, il va falloir serrer la vis . ' Pour sortir de cette situation de surproduction, il a proposé, entre autres, de baisser les rendements, notamment dans le Bordelais, en Bourgogne, dans le Beaujolais. .. Son idée n'a pas mobilisé les foules. Pour Xavier de Volontat, président des Vif (Vignerons indépendants de France), il n'est pas question de mettre en place une baisse générale des rendements. En effet, une telle politique mettrait en difficulté les entreprises qui ont des rendements normaux et des débouchés, du fait d'une stratégie qualitative et commerciale. Selon lui, c'est à chaque appellation de définir les choses à faire.
A l'Inao, on explique que la gestion des rendements n'est pas économique, mais qualitative. ' Il est décidé par rapport à des critères d'expression du terroir. En revanche, si l'on constate une crise, il n'est pas inutile de se servir des rendements comme d'un outil de gestion économique, car si on les diminue, on augmente l'expression des terroirs. '
Du côté des syndicats, certains sont favorables à cette solution, car elle est à effet immédiat et moins radicale que l'arrachage. D'autres estiment que ce n'est pas la meilleure chose à faire : ' Ce n'est pas en diminuant les rendements que l'on va régler les problèmes . '




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