ImprimerFin mars, le décret sur l'utilisation de la mention ' agriculture raisonnée ' paraissait au Journal officiel, ainsi que le nom des premiers organismes certificateurs. Une dizaine de vignerons sont désormais qualifiés. Parmi eux, le groupe du Val d'Orbieu.
La qualification au titre de l'agriculture raisonnée est en marche. Le 28 mars, le ministère de l'Agriculture a publié au JO trois arrêtés d'agrément en date du 18 mars, précisant le nom des premiers organismes certificateurs agréés : Aclave, à La Roche-sur-Yon (Vendée), Ocacia (Paris) et Ulase, à Loriol-sur-Drôme (Drôme). Le même jour, paraissait le décret du 26 mars relatif aux conditions d'utilisation du qualificatif ' agriculture raisonnée '. Du coup, les premiers vignerons investis dans la démarche ont pu obtenir la qualification. Parmi eux, deux sont originaires du Vaucluse : Marc Isnard, à Mazan, et Paul Chaudière, du château Pesquié, à Mormoiron, qui possède 70 ha. ' Je suis content. Le château Pesquié fait partie des premières fermes du réseau Farre. Je me suis toujours battu pour que le référentiel 'agriculture raisonnée' aboutisse. L'obtention de la qualification est importante pour nous. Elle ne nous permettra pas de mieux valoriser nos produits, mais c'est un argument commercial ', considère Paul Chaudière.
Chez les vignerons du Val d'Orbieu (Aude), sept exploitations, représentant 265 ha, viennent également d'être qualifiées. ' C'est une reconnaissance officielle d'un travail de qualité ', estime Claude Derroja, du domaine Le Cazal.
