Une manifestation musclée, avec détérioration d'une partie des locaux de l'UMC (Union des maisons de Champagne), a eu lieu le 25 mars. La CGT revendique 2,5 à 3 % de hausse des salaires, alors que les négociants veulent s'aligner sur l'indice Insee. Elle explique ' que derrière le produit magique et festif, il y a des salariés confrontés à des difficultés salariales et à la précarité '. L'UMC rappelle la volonté des employeurs champenois de partager les bénéfices. Ainsi, après deux ans de travail, tous les salariés perçoivent quatorze mois de salaires - après vingt-cinq ans d'ancienneté, ils en perçoivent quinze -, auxquels s'ajoutent l'intéressement et la participation. A partir de trois ans d'ancienneté, un ouvrier à la chaîne reçoit un salaire brut annuel de 22 000 euros minimum. De quoi faire rêver les salariés des négociants de toutes les régions viticoles...