Le code du travail compte onze jours fériés, dont le lundi de Pentecôte qui est redevenu un jour férié ordinaire depuis 2008. Un seul d'entre eux - le 1er mai - doit être obligatoirement chômé, sauf autorisation spéciale. Si le jour férié tombe sur une journée normalement travaillée et qu'il est chômé, l'employeur doit maintenir le salaire, sous réserve que le salarié ait au moins trois mois d'ancienneté. Ces jours fériés chômés sont intégrés dans le temps de travail pour le calcul des droits aux congés payés.
L'employeur peut demander au salarié de venir travailler un jour férié (sauf le 1er mai) si ce travail est indispensable au bon fonctionnement de l'exploitation. Selon les conventions collectives, les heures travaillées ce jour-là sont majorées, souvent de 50 %. Seuls les salariés de moins de 18 ans ne peuvent pas travailler un jour férié. Si le jour férié intervient pendant une semaine de congé prise par l'employé, il est décompté du nombre de journées prises. En revanche, un salarié en congé pour événement familial ou en arrêt maladie ne peut pas bénéficier du report de son jour férié.
Pour les saisonniers, s'ils travaillent un jour férié, ils ont droit à une majoration de 4 % de leur salaire brut. S'ils prennent un jour férié après le premier mois de leur contrat, ils sont payés sur la base d'une journée de travail normal.