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archiveXML - 2004

Traiter loin des cours d'eau

La vigne - n°153 - avril 2004 - page 0

Lors d'un colloque organisé les 10 et 11 mars, à Orléans (Loiret), l'administration a annoncé sa volonté de rendre obligatoire le respect de zones non traitées à proximité des cours d'eau.

Le colloque Mieux traiter, organisé par l'AFPP (Association française de protection des plantes) et la Cietap (Commission interprofessionnelle d'étude des techniques d'application phytosanitaire), a rassemblé 250 personnes à Orléans (Loiret). Lors de ces deux journées, les intervenants ont abordé, entre autres, le sujet des zones non traitées (ZNT).
Pascal Bedekovic, de la Direction générale de l'alimentation, a expliqué que le groupe de travail, constitué au sein de la Commission des toxiques et chargé de la réflexion sur les ZNT, venait de rendre son rapport. Il propose de rendre obligatoire, par un arrêté ministériel, le respect systématique d'une zone tampon en bordure des cours d'eau de 3 m minimum pour la vigne. Par cours d'eau, il entend tous ceux qui apparaissent sur les cartes IGN au 1/25 000 e.
Le groupe de travail a également proposé de définir des largeurs de zones non traitées standard selon quatre classes de risque. Une simplification nécessaire car, aujourd'hui, il existe une vingtaine de largeurs différentes. Les produits rentrant dans la classe 1 auraient une ZNT de 6 m, ceux de la classe 2, une ZNT de 18 ou 20 m, ceux de la classe 3, une ZNT de 48, 50 ou 60 m, ceux de la classe 4, une ZNT à gérer au cas par cas. Le vigneron aurait la possibilité de passer un produit à la classe inférieure, s'il met en place des mesures complémentaires (traitement face par face, utilisation de buses antidérives, mises en place de bandes enherbées, de haies...).

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