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Les prix reflètent la santé des régions

La vigne - n°154 - mai 2004 - page 0

Les vignes en appellation ont vu leur prix augmenter de 4 %, celles en vins de table et de pays de 12,4 %. Toutefois, les prix chutent dans les vignobles en difficulté.

En 2003, le marché foncier des vignes a progressé en termes de surface échangée (7,3 %)et en valeur de la somme des échanges (12,8 %). La FNSafer (Fédération nationale des sociétés d'aménagement foncier et d'aménagement rural) a enregistré la vente de 16 200 ha en 11 700 transactions, pour une valeur de 526 millions d'euros.
Le prix moyen de l'hectare de vignes AOC poursuit sa hausse, mais la progression n'est que de 4 %, contre 5,6 % en 2002. Après deux années de forte baisse, le prix des vignes non AOC gagne 12,4 % grâce aux VDT (12,9 %) et VDP (11,8 %). Le prix des vignes à eaux-de-vie AOC reste stable.
Toutefois, ces chiffres dissimulent de grosses disparités régionales. Elles s'expliquent en grande partie par la santé économique des vignobles. La Champagne poursuit sa hausse. Mais c'est l'Alsace qui enregistre la plus forte progression. Hausse également dans la vallée du Rhône et en Provence-Corse. Dans le Jura et la Savoie, le Languedoc-Roussillon, le Val de Loire et le Centre, les prix sont à peu près stables.
Par contre, le Bordelais subit un net retournement de tendance. La demande chute et, avec elle, les prix de certaines appellations. Les parcelles en Bordeaux et premières Côtes de Bordeaux subissent une baisse respective de 25,7 et 19,9 %. Les rouges s'effondrent. En revanche, le prix des vignes en Bordeaux blancs et Entre-deux-Mers se stabilisent, du fait de la bonne tenue des cours de leurs vins. Difficultés aussi en Bourgogne pour les vignes en appellation régionale, et dans le Sud-Ouest.

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