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Le vin au resto : 'moderato'

La vigne - n°154 - mai 2004 - page 0

Pour relancer la consommation de vin au restaurant, trois pistes se dégagent. Pour qu'elles aboutissent, il faudrait que les restaurateurs cessent d'appliquer leurs coefficients multiplicateurs suicidaires.

Les participants à la journée, organisée par l'Onivins le 22 avril 2004, sur la consommation de vin au restaurant, sont unanimes : les Français n'osent plus commander de bouteilles. Pour expliquer le phénomène, grossistes et responsables des grandes chaînes de la restauration française ont pointé du doigt la politique contre l'alcoolémie au volant, les tarifs élevés de revente et l'absence de formation des prescripteurs.
Pour relancer les commandes, il est nécessaire de mieux coller aux nouvelles tendances de consommation. Développer la pratique du vin au verre est l'une des pistes les plus prometteuses. Pour le directeur de la société Richard - qui approvisionne 16 000 points de vente en Ile-de-France - le vin aurait aussi un ' formidable créneau de développement à l'apéritif '. Encore faut-il que les restaurateurs y songent...
Les petits contenants (demi-bouteille, 50 cl, et même 25 cl bientôt lancée par France Boisson) auraient aussi un bon potentiel, même si, pour l'instant, leur développement est handicapé par les coefficients multiplicateurs appliqués dans les restaurants. Sur ce point, il faut changer les mentalités et les ' mauvaises ' habitudes prises par les responsables d'établissements... Le plus souvent, leur politique tarifaire consiste à multiplier le prix d'achat d'une bouteille de 75 cl par 4, voire 4,5, quand ce n'est pas plus. Parmi les exceptions notables, le groupe Accor qui, avec ses Grands vins Mercure, oscille entre 2 et 2,5, et qui se félicite d'un tel concept.

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