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archiveXML - 2004

Une jolie sortie de grappes

La vigne - n°155 - juin 2004 - page 0

Dans la majorité des vignobles, les grappes sont nombreuses et prometteuses. Si la floraison se passe bien, la récolte sera abondante.

Cette année, le mot d'ordre était ' ébourgeonnage '. En effet, dans quasiment toutes les régions, les sorties de bourgeons ont été importantes. ' Nous avons rarement vu un taux de débourrement aussi élevé. Il y a eu une sortie de pampres phénoménale. Les temps d'épamprage et d'ébourgeonnage ont été plus importants ', note François Allard de la chambre d'agriculture de Charente.
Les techniciens ont, dans l'ensemble, dénombré une quantité de grappes. Dans certains secteurs, elle est même jugée phénoménale.

Par exemple, à Sancerre, il n'est pas rare de voir 25 à 30 grappes par cep, contre une quinzaine habituellement. En Indre-et-Loire, ' il y a une fois et demie ce qui est nécessaire '. En Champagne, en Bourgogne, dans le Loir-et-Cher et en Savoie, les techniciens ont compté deux grappes par rameau. En plus, comme le signale Michel Badier, dans le Loir-et-Cher, ' les grappes sont très charpentées, très ramifiées . ' Même constat dans le Muscadet. Pour les techniciens, ce phénomène est une conséquence des petites récoltes de ces dernières années, ainsi que d'une bonne initiation florale. ' En 2003, la vigne s'est refait une santé, la charge était faible, les vendanges très précoces. Fin août, il n'y avait plus de grappes et les feuilles étaient encore bien vertes. Il y a donc eu une bonne mise en réserve ', remarque Pascal Hardy, du comité de développement du Beaujolais.
Dans l'Hérault et le Vaucluse, la sortie de grappes est jugée normale. Dans le Gard, elle est variable suivant les cépages : correcte pour les cabernets, moyenne pour les syrahs, belle pour les carignans et les grenaches qui n'ont pas souffert de la sécheresse. Par contre, pour les grenaches qui n'ont pas eu cette chance et qui ont dû repartir sur le vieux bois, il n'y a pas eu de mise à fruit, mais cela ne représentait que quelques bords de parcelles.
Une récolte pléthorique en perspective ? Il faut attendre la floraison pour se prononcer, une coulure pouvant rectifier le tir. Et, début juin, il n'y avait guère qu'en Ardèche, dans l'Hérault, le Gard, l'Aude, et le Vaucluse où l'on pouvait observer les premières fleurs dans les secteurs précoces.




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