Avec la crise viticole qui sévit, la demande en plants diminue. Les pépiniéristes souhaitent donc renforcer leur présence à l'export.
Lors de leur congrès annuel, qui s'est tenu à Arcachon (Gironde), du 25 au 27 août, les pépiniéristes ont abordé le thème de la crise. ' Il va falloir réduire la voilure, prévient Jean-Pierre Mercier, président de la Fédération française de la pépinière viticole (FFPV), et surtout renforcer l'exportation, même si ce marché se restreint également . ' D'où le problème posé par les distorsions de concurrence au sein de l'Union européenne.
' Nos coûts de main-d'oeuvre sont supérieurs de 8 à 10 % à ceux de l'Union, et il nous est difficile de trouver des ouvriers. La législation sociale et fiscale est beaucoup plus restrictive chez nous, explique Pierre-Marie Guillaume, vice-président de la FFPV . De plus, la Protection des végétaux met trop de temps à délivrer les certificats sanitaires, ce qui nous fait perdre notre réactivité. Nous demandons donc au gouvernement un rétablissement de conditions favorables . '
La FFPV travaille également sur un ' code de bonnes manières commerciales ', dont le but est de ' responsabiliser le viticulteur ', annonce Jean-François Barnier, secrétaire général de la FFPV. Ce code stipulera, entre autres, que pour tout achat, les pépiniéristes doivent établir un bon de commande et demander un acompte. La fédération espère finaliser cette charte au plus tôt.