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Les pépiniéristes pénalisés

La vigne - n°168 - septembre 2005 - page 0

Lors de leur congrès annuel, les pépiniéristes ont de nouveau pointé les distorsions de concurrence en Europe. Le rapport d'un député amène de l'eau à leur moulin.

Le troisième congrès de la Fédération française de la pépinière viticole (FFPV) s'est déroulé du 24 au 26 août 2005, à Vals-les-Bains (Ardèche). Il clôture une campagne de vente de plants plutôt correcte, dans un contexte de crise viticole.
Au cours de ces trois jours, la profession a dénoncé les distorsions de concurrence auxquelles elle fait face au sein de l'Union, un sujet déjà abordé l'année passée à Arcachon. Pierre-Marie Guillaume, vice-président de la FFPV, a avancé des chiffres issus du rapport de Jacques Le Guen, député du Finistère, remis au Premier ministre début juillet. Il mentionne, par exemple, qu'en Italie, 62,5 % des saisonniers agricoles travaillent dans l'illégalité. De même, en Espagne, un million de travailleurs ne sont pas déclarés. En France, le coût officiel total horaire est de 26,90 euros. Il est de 13,60 euros en Espagne et de 19,90 euros en Italie. Des chiffres inadmissibles pour les pépiniéristes.
Pour rééquilibrer les choses, Jacques Le Guen propose qu'une partie des aides Pac soit réorientée vers les cultures spécialisées qui emploient de la main-d'oeuvre. Les pépiniéristes demandent également des aides à l'emploi et un allégement des contraintes administratives.
Le devenir de l'Entav a également été largement débattu. La profession a rappelé son opposition à la fusion avec l'ITV, et sa volonté de mettre en place une cotisation volontaire obligatoire (CVO) sur les plants pour financer son institut.

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