ImprimerDu 16 au 20 août, chaque jour, le Syndicat des vignerons de l'Aude a rencontré une administration. Le 18, en sortant de l'Onivins, son président annonçait que l'office ferait ses contrôles avec plus de tact.
En août, le Syndicat départemental des vignerons de l'Aude a forcé bien des portes. Le 16 août, il entrait au Crédit agricole, le 17 à la MSA, le 18 à l'Onivins, le 19 à la DDA, et le 20 août à la préfecture. Les jours suivants, il y eut encore une rencontre avec le conseil général de l'Aude, et une autre avec le conseil régional du Languedoc-Roussillon.
Début septembre, le syndicat avait obtenu quelques résultats. ' Avec la MSA, c'est réglé ', annonçait Philippe Vergnes, son remuant président. La MSA va demander à bénéficier du fonds de solidarité des crises. Elle pourra alors accorder des plans de report du paiement des cotisations dues par les exploitations. Ces reports seront sans frais et dureront deux ans, renouvelables. Ils porteront sur un montant à négocier. La MSA espère aussi obtenir 200 000 euros de plus sur la ligne Agridiff destinée à l'Aude.
Au Crédit agricole, le syndicat a réclamé des reports de remboursement d'emprunts. La banque aurait donné son aval pour accorder des prêts à moyen terme afin de payer les annuités (capital + intérêts) d'une période donnée. Mais les négociations se poursuivent quant au taux d'intérêt appliqué à ces prêts. Le syndicat exige 0 %. Il demande aux collectivités locales de prendre en charge les frais.
Par ailleurs, il essaie de convaincre les autres départements d'organiser une manifestation après les vendanges afin qu'au niveau national, les pouvoirs publics ' n'oublient pas leurs responsabilités dans la crise '.
