Les Vif proposent aux pouvoirs publics vingt actions pour favoriser les exportations des petites exploitations viticoles.
Sachant que le salut passe par les ventes hors de nos frontières, les Vignerons indépendants de France (Vif) ont analysé les freins à l'exportation et les moyens d'y remédier. Il en ressort un plan d'action, bâti sur cinq ans, de vingt propositions touchant l'information, la formation, l'accompagnement commercial, la réglementation et les opérations de communication et de marketing.
L'accès à l'information constitue l'un des axes majeurs. Les Vif demandent que l'administration crée un site portail, regroupant les informations liées à l'exportation de vin. Ils souhaitent aussi une veille sur les opérations menées par les organismes français (Onivins, Sopexa, etc.), mais aussi par ceux de nos pays concurrents.
L'autre axe majeur touche à l'accompagnement commercial. Les Vif soumettent l'idée d'une assurance prospection pour les vignerons qui travaillent avec des importateurs récents. Ils n'en obtiennent pas par la Coface, alors que les entreprises récentes sont les seules à accepter de travailler avec les petites gammes des vignerons. Les Vif souhaitent également la prise en charge de certains frais d'action sur le terrain ou d'envoi d'échantillon. Ils désirent une simplification de la réglementation communautaire sur les ventes à distance. Ils aimeraient faciliter l'acheminement d'échantillons, par la suppression de surtaxe lors des transports aériens ou la création de plate-forme de stockage dans quelques pays par les missions économiques.