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Des agréments plus proches de la commercialisation

La vigne - n°158 - octobre 2004 - page 0

Aujourd'hui, l'agrément n'est pas fait au bon moment. Nous voulons le déplacer à la mise en bouteilles , explique Stéphane Defraine, président du Syndicat de l'Entre-deux-Mers. La procédure est en expérimentation.

Le Syndicat du Médoc et du Haut-Médoc va proposer trois options d'agrément à ses adhérents pour le millésime 2004. Elles sont ' adaptées aux différents types de commercialisation ', explique Vincent Fabre, directeur du syndicat. Les vignerons qui vendent en vrac pourront demander l'agrément pour un volume défini. Après prélèvement de l'échantillon, les cuves concernées seront mises sous scellés jusqu'à ce que les dégustateurs se soient prononcés. Ceux qui vendent en bouteilles pourront effectuer leur demande sur un lot défini, avant la mise. Troisième option possible : le vigneron déclenche la procédure ' quand il estime son vin prêt, c'est-à-dire après assemblage. Dans ce cas, on prélèvera 25 % des cuves, tirées au sort sur le plan de chais ', explique-t-on. Dans les trois cas, l'objectif est le même : rapprocher la dégustation de la commercialisation.

Dans l'Entre-deux-Mers, on vise aussi ' l'agrément à la mise en bouteilles '. Pour la première fois cette année, la procédure va être expérimentée sur une trentaine d'exploitations. Toutes sont tenues par des administrateurs du syndicat (180 adhérents). ' Si le test est probant, on modifiera le règlement intérieur pour le prochain millésime ', explique Stéphane Defraine, président du syndicat. Les sessions d'agrément seront alors plus étalées.

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