ImprimerSi les négociations entre l'Etat, les assureurs et les agriculteurs aboutissent, l'assurance- récolte verra le jour début 2005. Elle couvrira les fléaux climatiques. Groupama et Crédit agricole sont prêts.
Souvent évoquée et toujours repoussée, l'assurance-récolte devrait être lancée dès janvier 2005. L'objectif est de proposer aux agriculteurs une assurance facultative, qui garantisse les risques climatiques entraînant une baisse de la récolte, comme le gel, la grêle, la sécheresse, etc.
Dans l'état actuel des négociations tripartites, l'Etat assumerait 40 % du coût de l'assurance les deux premières années et 10 à 15 % ensuite. Cette participation semble trop faible pour attirer assez de souscripteurs. L'autre grand point de mécontentement concerne le taux de franchise. L'Etat souhaiterait qu'il soit de 30 %, alors que les agriculteurs estiment qu'un taux réaliste se situe entre 15 et 20 %. Le ministère de l'Agriculture a budgété 10 Meuros pour le lancement de l'assurance-récolte. Une enveloppe devrait venir compléter ce budget fin 2005. A titre de comparaison, l'Etat espagnol, qui participe à l'assurance-récolte depuis vingt-cinq ans, verse chaque année 250 Meuros...
Groupama et le Crédit agricole sont prêts à proposer des offres culture par culture ou pour toute l'exploitation. A terme, si l'assurance-récolte prend de l'essor, le fonds national de garantie contre les calamités agricoles devrait disparaître.
