ImprimerLes présidents de l'Onivins et de l'Inao vont écrire aux syndicats viticoles. Ils vont leur demander de prendre position sur le plan de la segmentation de l'offre française conclu le 21 juillet.
Depuis le 21 juillet, on a surtout entendu les opposants au plan de segmentation de l'offre française. Ce plan prévoit que toutes les régions produisent des vins de pays. Il fixe des principes clairs pour distinguer les AOC des vins de pays. La règle est l'utilisation par les seuls vins de pays (sauf pour quelques AOC), de la mention du cépage.
Le 6 octobre, les concepteurs du plan ont repris l'initiative. Lors du conseil de direction de l'Onivins, les représentants des organisations professionnelles nationales de la production et du négoce ont affirmé qu'il fallait le mettre en oeuvre. Ils ont été ' unanimes pour demander leur avis aux instances régionales, explique Denis Verdier, président du conseil. Il faut que les régions se saisissent du sujet. Il n'est dans l'esprit de personne d'imposer des directives de Paris, mais nous ne pouvons pas laisser la filière viticole se balkaniser. '
Les présidents de l'Onivins et de l'Inao vont écrire aux fédérations régionales de syndicats d'AOC, de vins de pays, de vignerons indépendants, de caves coopératives et de négociants.
Ce courrier comportera la note de synthèse rédigée à l'issue de la réunion du 21 juillet, entre la filière et le ministre, (note disponible sur le site internet de l'Inao dans la rubrique ' communications '). Il sera accompagné d'une lettre leur demandant de prendre position. D'ici à la fin de l'année, on devrait donc y voir plus clair sur l'acceptation ou non par la filière du plan concocté par ses dirigeants nationaux.
