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Le conditionnement

La vigne - n°158 - octobre 2004 - page 0

La mise en bouteilles cumule les risques des transferts et de la filtration. L'inertage des bouteilles s'avère indispensable.

Le conditionnement consiste d'abord en un transfert de vin, avec souvent une filtration finale. L'avinage et la vidange de la tireuse constituent également des opérations à risque. Le vin d'avinage s'enrichit fortement en oxygène. Certains opérateurs préfèrent identifier les premières et dernières palettes et leur réserver une rotation plus rapide.
L'inertage des bouteilles ne peut éliminer la totalité de l'air qu'elles contiennent mais limite les risques. En l'absence d'inertage, le vin s'enrichit de 0,28 mg/l au moment du remplissage de la bouteille. Cette quantité s'ajoute au 0,71 mg/l déjà dissous entre la cuve de départ et celle de la tireuse.
Le conditionnement en Bib présente à ce titre un avantage majeur, puisque les poches sont vides - et non pleines d'air - avant le remplissage. Une chaîne ne comprenant qu'une pompe volumétrique, dont la cuve de tirage est inertée et la cuve tampon vidée sous l'effet d'une surpression d'azote ne dissout que 0,09 mg/l d'oxygène. A l'inverse, si la cuve de tirage n'est pas inertée, et que le vin est repris par trois pompes différentes avant d'atteindre la tireuse, la dissolution d'oxygène atteint 0,74 mg/l.

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