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archiveXML - 2004

Je fais tout moi-même, c'est un gain de temps

La vigne - n°158 - octobre 2004 - page 0

José Jimenez, viticulteur à Autignac (Hérault), hiverne lui-même la vendangeuse Grégoire de sa Cuma. ' Je démonte les norias et les tapis, et j'effectue un nettoyage complet. Cela prend un jour et demi à deux jours. Ensuite, je fais tourner la machine tous les mois ou tous les deux mois. Début août, je vérifie les roulements, les Silentbloc, l'usure des godets, des rivets, des rails... Je change les pièces usées, les filtres à huile et à gasoil, le filtre à air tous les deux-trois ans. Je fais les niveaux d'huile hydraulique, regarde la pression des pneus, et vérifie la signalisation.
Cela prend entre trois et dix jours, suivant les réparations à effectuer . ' José Jimenez reconnaît que vérifier ou changer toutes ces pièces nécessite de l'expérience en mécanique. En outre, avec la multiplication des systèmes électriques et électroniques, il est de plus en plus difficile de trouver la cause d'une panne. Il y en a d'ailleurs fréquemment au niveau des électrovannes. ' Mais les personnes qui font réviser leurs machines par des concessionnaires ont autant, si ce n'est plus, de problèmes que moi en cours de campagne. La différence, c'est que je peux me dépanner rapidement, car je connais la machine à fond.
J'y gagne en temps et en argent, car le concessionnaire met du temps à intervenir, et cela coûte cher. Sans compter qu'il trouve toujours des choses en plus à changer ! ' L'hivernage du porteur coûte, en moyenne, 2 500 euros/an à la Cuma, mais peut atteindre jusqu'à 5 000 euros en cas de gros travaux.

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