ImprimerA Epernay, du 13 au 16 octobre, plusieurs matériels spécifiquement champenois attendaient les visiteurs du salon Viti-Vini.
Le salon Viti-Vini, organisé par le Club des entrepreneurs, s'est déroulé du 13 au 16 octobre 2004, sur l'esplanade du Comep, à Epernay (Marne). Cette troisième édition a accueilli 124 exposants et 10 044 visiteurs. A l'extérieur, les viticulteurs ont découvert plusieurs nouveautés, notamment sur le stand du concessionnaire Ravillon, situé à Oiry (Marne), où se trouvait le Vitigrap, un lève-cagettes s'installant directement sur un enjambeur, basé sur le système d'un lève-palettes. L'utilisateur baisse les bras du Vitigrap pour charger les cagettes de vendanges, puis il les monte pour décharger les caisses sur une remorque. L'outil se branche sur les sorties hydrauliques de l'enjambeur. Il vaut 6 100 euros.
A côté se trouvait un épandeur destiné à l'herbicide Surfassol. Ce matériel, créé par Syngenta et Sepeba, est constitué d'une trémie, d'une capacité de 75 kg, et d'un système de chaîne et de pignons qui envoie les granulés dans des tuyaux. Ces derniers débouchent sur des genres de palettes, qui les dispersent. Le débit se règle par le choix du pignon : sept différents diamètres sont disponibles. Ce matériel est commercialisé à partir de 5 100 euros.
Le concessionnaire présentait également deux outils adaptés à l'enherbement champenois : un semoir et une tondeuse de faibles dimensions. Le premier, fabriqué par Challet, est composé de plusieurs griffes à l'avant, suivies d'une rangée de dents vibrantes. Les graines contenues dans la trémie (30 l) tombent sur la terre travaillée, et sont enfoncées par le rouleau arrière. Le semoir CS coûte 2 100 euros, pour une largeur hors tout de 40 cm. La tondeuse TY 547, de Carnoy-Giraudon, fonctionne avec des cuillères. Elles sont disposées sur un rouleau, entraîné par l'hydraulique du tracteur. L'outil, d'une largeur hors tout de 65 cm, nécessite un débit de 30 à 40 l/min. Il peut être passé à 3 ou 4 km/h suivant la hauteur de l'herbe. La TY 547 est disponible à partir de 2 747 euros.
Sur le stand du concessionnaire Kremer, basé à Venteuil (Marne), l'entreprise ECV exposait le TRH 65. Cet enjambeur deux rangs, doté de trois roues, a une puissance de 67 ch. Il est équipé de deux pompes hydrauliques pour les asservissements, délivrant 60 et 25 l/min. Le TRH 65 possède deux distributeurs double effet et deux simple effet. Les roues peuvent être ramenées vers le châssis de l'enjambeur grâce à des vérins hydrauliques. Une fois ' replié ', le TRH ne mesure que 1,85 m, et peut être transporté sur une remorque. Il est disponible à partir de 38 112 euros, auxquels il faut ajouter 2 440 euros pour avoir une canopy (cabine non fermée sur les côtés).
Les établissements Lauprêtre, situés à Ige (Saône-et-Loire), présentaient l'enjambeur K1, de 90 ch et de 2 500 kg. Il a été conçu pour travailler dans les coteaux à 40 %, puisqu'il est équipé d'un blocage différentiel. Il peut recevoir des porte-outils à huit endroits différents, pour répondre à de nombreuses utilisations. Sa cabine est panoramique.
Dans les deux halls consacrés au matériel de conditionnement, Comarme, entreprise italienne, dévoilait sa fermeuse de cartons semi-automatique. Cette dernière n'a qu'un seul montant latéral, ce qui permet d'accéder rapidement et facilement au couteau situé sous la machine, en cas de panne. Le GEM 520 mesure 1,10 m et coûte 2 653 euros. Non loin de là, Mécamarc proposait une nouvelle tête d'étiqueteuse, équipée d'un moteur pas à pas, ' qui permet d'être plus précis lors de la pose ', explique un commercial. La machine pose des étiquettes de 40 mm de large à une cadence de 140 bouteilles par minute. Son prix s'élève à 12 200 euros.
Enfin, Mimalite, société d'emballage luxembourgeoise, était venue avec une banderoleuse mobile, adaptable sur transpalette manuel ou électrique. Un bras, équipé d'un rouleau de film, est monté sur un transpalette. Une fois la palette chargée, le bras tourne autour et déroule le film. Le système est disponible à partir de 5 500 euros.
