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Le VDP rosé, l'exception heureuse

La vigne - n°159 - novembre 2004 - page 0

Les vins français ont dû accepter, l'an passé, une baisse de leur cours ou un recul de leur activité. Seuls les vins de pays rosés ont enregistré un essor de leur marché.

La campagne 2003-2004 a été marquée par une conjoncture difficile. Com- me l'attestent les chiffres publiés dans les tableaux ci-après, globalement, les vins de pays (VDP) s'en sortent mieux que les appellations. Au sein de cette catégorie, les rosés font même figure d'exception heureuse : ils allient hausses des cours et forte activité. A titre d'illustration, ceux de VDP d'Oc ont franchi la barre des 600 000 hl commercialisés (+ 37 %) pour un prix moyen de 65 euros/hl (+ 9 %). En revanche, les appellations rosés, notamment celles du Val de Loire et de la vallée du Rhône, ont accusé d'importants reculs des échanges (- 24 % pour le rosé d'Anjou) pour de faibles revalorisations. Les Côtes de Provence s'en tirent mieux avec une hausse de 5 % des cours et un volume d'échanges stable.
La situation des vins rouges est la plus critique : les marchés de Côtes du Rhône et de Bordeaux génériques cumulent baisses des cours et des volumes. Dans l'ensemble, la plupart des appellations ont eu à ' choisir ' entre deux types d'évolution : soit elles ont consenti une diminution de leur prix et sont parvenues à relancer les échanges (comme les Côtes du Rhône Villages communales, Côtes de Bourg, Médoc...), soit elles sont restées fermes sur leur cours moyen, mais ont vu leur activité régresser (Bourgogne rouge, Touraine...). Dans la catégorie des blancs d'appellation, les vins du Muscadet voient leurs difficultés s'accroître : la faible valorisation ne parvient toujours pas à relancer les échanges...

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