Le marché des insecticides accuse une forte baisse. Celui des antibotrytis est en légère érosion. Les antioïdiums restent stables.
La campagne 2004 est très atypique pour le marché des phytos. Les insecticides sont en net recul, de 15 à 17 %, du fait de la quasi-absence de tordeuses. C'est en Champagne que le marché a le plus reculé. Pratiquement aucun traitement n'y a été effectué, si ce n'est la pose des raks dans le cadre de la lutte par confusion sexuelle. En Bourgogne, Beaujolais et Val de Loire, le recul est également important.
Par contre, dans le Sud, le marché s'est maintenu à cause des traitements cicadelles. Ce sont surtout les régulateurs de croissance des insectes qui ont le plus fait les frais de l'absence de vers. Seul l'indoxacarbe tire son épingle du jeu. Du côté des antibotrytis, le marché accuse une légère érosion de 2 à 3 %. Les traitements aux stades A et B ont été moins importants, du fait des conditions climatiques sèches. Par contre, à l'approche des vendanges, la pression botrytis a augmenté. Les traitements au stade C ont augmenté. Dans certaines zones, les vignerons ont même traité au stade D.
Concernant les antimildious, 2004 a été une année plus basse que la moyenne. Le marché des antioïdiums est resté stable. Celui des herbicides accuse une baisse de l'ordre de 10 à 12 %. La part de traitements uniquement sous le rang a encore progressé par rapport au traitement en plein.