Les plaies d'épamprage et d'ébourgeonnage constituent de faibles portes d'entrée pour l'eutypiose. De 1999 à 2001, l'Inra de Bordeaux a inoculé artificiellement des blessures d'épamprage et d'ébourgeonnage avec des spores d' Eutypa lata. Un an après, moins de 40 % de plaies étaient infectées, alors que ce taux est souvent proche de 80 % pour des plaies de taille. D'autres essais ont montré que les blessures de printemps sont réceptives pendant une à deux semaines.