Séric (à Fumel, Lot-et-Garonne) a présenté une machine pour vendanger à la main. De 17 ou 29 ch, cet enjambeur automoteur est doté d'une transmission hydrostatique. En fin de rang, une personne doit effectuer les manoeuvres à l'aide d'un joystick. Elle se compose de deux étages : en bas, quatre à six vendangeurs s'asseoient et récoltent quatre à six rangs à la fois. Une goulotte est située entre les jambes de chaque coupeur, et un tapis convoyeur monte les grappes à l'étage. Là, des ouvriers les trient. Elles sont ensuite stockées en cagettes ou dans une benne. La hauteur et la position de chaque siège sont réglables. Cette machine vaut entre 45 000 et 65 000 euros.
Chez les gros constructeurs, peu de nouveautés étaient présentées. Alma a changé l'orientation de ses ventilateurs : ils sont maintenant à l'horizontale, ce qui limite la quantité de jus extraite pendant les vendanges. Ero a adapté un égrappoir sur sa Grapeliner SF 200. Grégoire propose une benne en position centrale, et non plus arrière, ce qui facilite le vidage. New Holland enrichit sa gamme de VL/VM, en introduisant plusieurs modèles pour vignes larges et intermédiaires : VL 530, VL 550, VL 570, VM 340 et VM 370, de 102 à 128 ch. Pellenc présentait le Vinitrieur. Disposé après le système de tri habituel, cet appareil éjecte les feuilles et les rafles non éliminées par le trieur classique.