Bouchage : les alternatifs explosent

Jamais Vinitech n'aura vu autant d'exposants dans le secteur du bouchage. ' Avec du retard, nous suivons la tendance du salon italien Simei ', notait un exposant. De nouveaux opérateurs apparaissent, comme la société belge Indurub qui présentait son bouchon Vinova, lancé il y a six mois.
Ce synthétique associe les deux principaux procédés de fabrication : l'extrusion et l'injection. Le coeur du bouchon est donc aussi homogène qu'un synthétique extrudé. Ses extrémités sont recouvertes d'une couche lisse de plastique et chanfreinées, ce qui facilite la réinsertion du bouchon une fois la bouteille ouverte. Indurub en est encore à chercher des distributeurs pour la France.
Sabaté (Pyrénées-Orientales), au réseau commercial bien assis, a profité du salon pour diversifier son offre.
Le numéro deux mondial du bouchage en liège présentait sa dernière nouveauté, la S-cap, une capsule à vis. La capsule standard avec joint saran (le moins étanche) est disponible à partir de 62 euros le mille, pour un minimum de commande d'un carton, soit 1 400 capsules, sauf personnalisation. La S-cap existe aussi avec joint étain. Pechiney (Hauts-de-Seine), de son côté, lançait des capsules à vis dont l'aspect se rapproche de plus en plus des capsules de surbouchage, pour séduire les consommateurs réticents. La Stelvin Lux sera, dans un premier temps, disponible à partir de 100 000 unités. Il faudra rajouter une visseuse après la sertisseuse pour la mettre en place.