ImprimerChaque exploitation viticole d'Anjou peut obtenir une carte en trois dimensions, décrivant le terroir sur lequel repose chacune de ses parcelles. Ce service a été présenté au salon d'Angers.
Avec 23 000 visiteurs, le dernier Sival affiche une fréquentation stable par rapport à 2004. Mais l'ambiance était morose. On a découvert peu de matériels en avant-première. Les innovations primées par le salon avaient déjà été montrées au Vinitech ou ailleurs. Si ce n'est un service d'édition d'atlas, présenté par la cellule Terroirs viticoles de la Confédération des vignerons du Val de Loire.
' L'Inra d'Angers a mené des études de terroirs en Anjou ', rappelle Etienne Goulet, responsable de la cellule. Elles ont débouché sur l'édition d'un atlas par commune. Mais difficile à manipuler, il est peu utilisé. D'où l'idée de créer des atlas informatisés et surtout personnalisés. Les vignerons indiquent la liste de leurs parcelles à la cellule. Elle leur remet la carte des terroirs de leur exploitation sur un CD-Rom. Ce document apporte des informations sur les parcelles : nature du sous-sol, profondeur du sol, réserve en eau, cépages et porte-greffes conseillés...
' Depuis peu, on propose la carte en trois dimensions (3D). On offre quelque chose de ludique. Le viticulteur peut l'utiliser auprès de ses clients pour valoriser ses terroirs ', souligne Etienne Goulet. En effet, il peut les amener à survoler son exploitation en les invitant à assister à une simulation de vol sur ordinateur. Il peut s'arrêter à tout moment pour détailler un terroir. Pour agrémenter le voyage, il peut inclure des photos aériennes dans son atlas sur CD-Rom.
La cellule facture 20 euros/ha un atlas-plan, et 25 euros/ha un atlas en 3D. Après l'Anjou, elle achève le Saumurois, avant d'attaquer la Sarthe, les Fiefs vendéens et Chinon.
